Training Diplôme d'État de Paysagiste : Diplôme d’État de Paysagiste
Formation des paysagistes concepteurs
Un accès sur concours
L’accès à la première année du cursus menant au Diplôme d'État de Paysagiste s’effectue par un concours commun aux quatre écoles habilitées à délivrer le diplôme : l’École nationale supérieure de paysage, l’École de la nature et du paysage de Blois, l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille.
Le concours comporte une voie externe et une voie interne pour l’accès en 1re année. Il propose l’admission sur titre pour l’accès en 2e année.
Une formation organisée sur trois ans
Le Diplôme d'État de paysagiste confère le grade de master et permet l’acquisition de 180 ECTS. La formation est construite sur trois années et comprend 2 100 heures encadrées d’enseignement auxquelles s’ajoutent le travail personnel de l’étudiant, deux périodes de stages, l’élaboration d’un mémoire et d’un projet de fin d’études.
La première année de la formation, équivalente à une L3, est commune à l’ensemble des étudiants et se déroule sur le site de Versailles. Elle est consacrée aux apprentissages fondamentaux : l’enseignement se compose d’ateliers de projet et d’apports pluridisciplinaires qui permettent l’acquisition d’une culture de paysage et une compréhension de la pratique du projet de paysage.
Les 2e et 3e années de la formation conduisant au DEPDiplôme d'État de Paysagiste (state diploma of Landscape architecture) correspondent au cycle master. Les étudiants peuvent :
- poursuivre leur formation à Versailles ;
- poursuivre leur formation à Marseille ;
- choisir la voie de l’apprentissage ;
- choisir le programme international EMiLAEuropean Master in Landscape Architecture ou effectuer un échange Erasmus +.
Le projet de paysage au coeur de la pédagogie
La formation s’articule pour moitié du temps autour du travail en ateliers de projet. Les étudiants sont invités à concevoir des transformations d’espaces et bénéficient de l’encadrement d’une équipe de 40 enseignants et enseignants-chercheurs et de 250 professionnels et intervenants extérieurs. L’équipe pédagogique est ainsi garante du double adossement de l’enseignement à la recherche et au monde professionnel.
La formation favorise l’émergence d’un positionnement personnel en suscitant un dialogue permanent entre les disciplines et en stimulant la créativité. Le programme d’études combine sept domaines d’enseignement : théories et pratiques du projet de paysage, domaine qui représente plus de la moitié des heures d’enseignement, démarche artistique, culture technique et sciences de l’environnement, compréhension des paysages dans l’espace et dans le temps, politiques, acteurs, économie et cadre d’action du projet de paysage, langage et représentation ainsi qu’une initiation à la recherche.
Les modalités pédagogiques proposées aux étudiants sont variées : ateliers, sorties de terrain, visites, voyages d’étude, cours et conférences, séminaires, travaux dirigés, jardinage, stages et mises en situation professionnelle.
Les quatre parcours proposés
Le parcours à Versailles
Le parcours à Versailles permet de maîtriser la conception d'un projet en approfondissant les concepts, les méthodes, les démarches et les savoirs fondamentaux, tout en développant une pensée critique relative à des questions telles que l'urbanisme paysager, l'habitat, le grand territoire, les transitions, l'agriculture périurbaine.
Répartition des unités d'enseignement :
Le parcours à Marseille
Accessible à partir de l'année 2 du cursus DEPDiplôme d'État de Paysagiste (state diploma of Landscape architecture), le parcours à Marseille se déroule autour de séquences pédagogiques de 8 semaines. Cette organisation est une spécificité qui permet de travailler en lien étroit avec des partenaires locaux sur une diversité des situations paysagères (montagne, littoral touristique ou industriel, métropoles, périurbanisation). Les séquences contiennent des apports et des exercices disciplinaires (écologie, sciences humaines, enseignements artistiques, techniques) en lien direct avec l’atelier de projet. Elles permettent de mûrir et d’expérimenter, de l’échelle locale à l’échelle territoriale, les transformations d’un territoire dans une logique d’accompagnement du changement climatique et d’un mieux-vivre.
Par sa situation privilégiée au cœur de la ville de Marseille (IMVT) , le site méditerranéen de l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage (National school of landscape architecture). est un laboratoire prospectif complexe de la ville et des territoires en Méditerranée.
Le parcours en agence par l'apprentissage
Depuis 2010, l’École nationale supérieure de paysage offre une dizaine de places sous contrat d’apprentissage au sein de la formation conduisant au DEPDiplôme d'État de Paysagiste (state diploma of Landscape architecture). Un double tutorat entreprise-école est mis en place pour chaque apprenti, qui passe en moyenne deux à trois jours par semaine chez l’employeur.
Le parcours en apprentissage suit la progression pédagogique des ateliers de projet selon un emploi du temps adapté. Les apprentis sont notamment dispensés des enseignements en techniques paysagères, pour lesquelles le travail effectué en entreprise permet d’acquérir les compétences correspondantes.
Au cours des deux années, les activités confiées progressivement par le maître d’apprentissage permettent à chaque apprenti d’acquérir l’autonomie attendue en fin de formation.
Pour en savoir plus, consultez la page dédiée à l'apprentissage.
Le parcours international
Le parcours EMiLA (European Master in Landscape Architecture), organisé sur deux ans avec quatre universités et écoles leaders dans la formation des paysagistes en Europe (Barcelone, Edimbourg, Amsterdam et Hanovre), propose une formation intégrée, chaque étudiant réalisant un semestre dans respectivement deux des quatre établissements partenaires, une Summer School et une série de cours à distance communs.
Les échanges Erasmus + sont également possibles pour les étudiants en 2e ou 3e année à Versailles et à Marseille dans l’un des seize établissements partenaires de l’école.
Pour en savoir plus sur la stratégie internationale de l'École nationale supérieure de paysage, consultez la page dédiée.
Après le diplôme
Selon les résultats de l'enquête d'insertion 2022 réalisée par l'Institut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, deux ans après l'obtention de leur diplôme, 86,4 % des diplômés sont en activité professionnelle.
Un peu plus de 81 % des diplômés exercent dans le secteur privé, près de 10 % exercent dans le secteur associatif et un peu moins de 9 % dans le secteur public.
22 % exercent en Ile-de-France, 76 % en Province et 2 % à l'étranger.
Près de 60 % des emplois salariés obtenus par les jeunes paysagistes concepteurs sont en CDI, tandis que près de 25 % d'entre eux ont choisi la voie de l'entrepreneuriat.
La rémunération annuelle brute est de 27 000 € en moyenne.