La vie étudiante à l’ENSP

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À l'occasion de la journée d'intégration des étudiants versaillais qui s'est tenue le 27 septembre, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui font la vie étudiante au Potager du Roi.

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Riche et diversifiée, la vie associative à l’École nationale supérieure de paysage vise à encourager l’esprit d’initiative et l’épanouissement personnel auprès des étudiants. Musique, jardinage, groupe de parole ou engagement dans la communauté des paysagistes, les clubs et associations de l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage sont toujours à la recherche de nouveaux membres prêts à les rejoindre tout au long de l’année.

Bureau des étudiants en paysage (BDEP)

Le Bureau des étudiants en paysage est une association à but non lucratif, implantée depuis longtemps au sein de l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage. C’est dans le foyer au sous-sol du bâtiment Saint-Louis, que l’équipe de joyeux étudiants se mobilise toute l’année pour représenter les étudiants, valoriser leurs travaux et organiser des événements festifs. C’est la même équipe qui pilote les soirées étudiantes et la fabrication des sweatshirts à l’effigie de l’école.

« C’est un travail collectif qui m’a apporté beaucoup », rapporte Antonin, étudiant en DEP2Deuxième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M1. et ancien trésorier du BDEP. « C’est vrai qu’il vaut mieux se présenter en groupe d’amis pour avoir une bonne entente et des emplois du temps compatibles. Mais être au BDE permet de découvrir plein de choses dans l’école et de renforcer les liens avec l’administration. Pour notre futur métier, c’est essentiel de s’écouter et de travailler ensemble ».

Le nouveau BDEP a été élu le 27 septembre et a d’ores et déjà commencé ses missions. Il a notamment lancé un concours auprès des étudiants pour créer son nouveau logo. Le design choisi sera apposé sur les futurs objets merchandising (pulls et tshirts). Puis viendront les soirées d’Halloween et de Noël que le BDEP organise avec l’aide de l’administration de l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage.

> Suivez les aventures du BDEP sur Instagram : @bdep_enspv

Union française des étudiants du paysage (UFEP)

L’Union Française des Etudiants en Paysage (UFEP) est une association qui a pour mission de représenter les étudiants en paysage auprès des acteurs institutionnels et professionnels, de créer un véritable réseau d’étudiants et de favoriser l’entraide entre étudiants. Elle met notamment à disposition des outils et logiciels pour aider les étudiants dans leurs études. L’association compte 3 représentants par école, avec chacun un rôle différent : un délégué, un représentant santé et un représentant pro en relation avec la FFPFédération française du paysage locale.

Jules, 19 ans, étudiant en 2e année à l’ESAJ et nouvellement Vice-président de l’UFEP, raconte son expérience : « Je suis entré en première année de paysage l’année dernière et alors que j’étais encore dans la découverte de ce nouveau monde, j’ai décidé de devenir représentant UFEP pour mon école. J’avoue que j’avais un peu peur au début mais j’ai vite compris que le rôle n’était pas si impressionnant que ça. S’engager pour l’UFEP, c’est bien pour faire ses premiers pas dans le milieu associatif mais aussi pour comprendre les acteurs institutionnels qui ont un pouvoir sur nos études. On rencontre beaucoup de personnes différents et ça permet de se faire un réseau professionnel. J’ai aussi pris confiance en moi et j’ai découvert beaucoup de choses. Et puis j’ai passé mon mois de septembre à faire le tour de France des écoles de paysage ! »

En octobre, l’UFEP organise un voyage à Angers sur la thématique « L’or Bleu, regard sur les sentiers angevins ». L’occasion pour les étudiants des différentes écoles de se rencontrer et de partager un week-end convivial. L’association prévoit également d’augmenter la mise à disposition de logiciels pour les étudiants cette année et organisera en septembre 2025 un workshop étudiant international. Des rapprochements avec des établissements francophones sont en cours en Belgique, au Canada et au Maroc, afin d’étendre le réseau à l’international.

Le bureau est actuellement à la recherche d’un délégué pour l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage Versailles.

> Toutes les informations sont disponibles sur leur page HelloAsso ou leur compte Instagram @ufeppaysage

Ensemble Coloquinte

L’association de musique de l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage se retrouve une à deux fois par semaine au pavillon La Quintinie pour jouer ensemble. « Chacun vient avec ses idées, les morceaux qu’il ou elle veut jouer. On essaie de s’adapter à tout le monde et on est ouvert à tous les styles », raconte Saskia, étudiante en CPEPClasse préparatoire aux études de paysage et membre de l’association.

Un vendredi soir sur deux, les musiciens volontaires se réunissent pour des jams : « ce sont des sessions un plus improvisées », précise Saskia. « Tout le monde est le bienvenu, même celles et ceux qui ne savent pas jouer ! C’est pour ça qu’on ramène des percussions par exemple, pour que n’importe qui prenne ses petites maracas, apprenne à faire du rythme et se dise ‘Ah oui je peux le faire !’ ».

L’association, qui organise également plusieurs concerts dans l’année (fête de l’Arrosoir, chorale de Noël...) comptait une petite dizaine de membres l’année dernière. Elle compte sur l’arrivée de nouveaux membres pour gonfler l’équipe.

> Pour les contacter, rendez-vous sur Instagram : @ensemblecoloquinte

Pourparlers

Créé il y a deux ans par des étudiants en CPEPClasse préparatoire aux études de paysage, Pourparlers est un groupe de parole qui propose de débattre de certains sujets de société. « On avait l’idée de parler en mélangeant les promos de sujets qui nous touchent comme la justice climatique et sociale, le féminisme, le décolonialisme… Et le rapport que ces sujets peuvent avoir, parfois de manière très marquée, avec nos études, dans les projets de paysage, mais aussi notre vie de tous les jours », explique Nathanaël, étudiant en DEP2Deuxième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M1. et membre de Pourparlers.

Au début, Nathanaël avoue avoir été sceptique : « Je n’avais pas trop compris l’intérêt, et puis à force j’ai appris beaucoup de choses ! On apprend aussi à connaître les autres, et des gens à qui on n’aurait pas forcément parlé en temps normal… Ça m’a permis de faire des rencontres super intéressantes ! »

Le petit groupe est également allé voir des conférences et visionné des documentaires. Nathanaël cite l’exemple d’un reportage sur le chlordécone, un pesticide utilisé dans les Antilles de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier : « Ça m’a particulièrement marqué car c’est un scandale sanitaire, paysager, écologique et social ».

Composé d’une quinzaine d’étudiants l’année dernière, le petit groupe se retrouve tous les mercredis pour faire le point sur la semaine de chacun, prendre des nouvelles les uns des autres et discuter du sujet choisi la semaine précédente. « On est ouvert à tous et à toutes les opinions et on est là pour débattre dans la bienveillance », conclut Nathanaël avec le sourire. « Il faut venir découvrir ! »

> Suivez-les sur Instagram : @pourparler.s

Picorama

Dans le jardin du Deuxième des Onze, à proximité des parcelles réservées aux étudiants, se dresse un bâtiment très singulier. En s’approchant, le comité d’accueil est composé de 13 habitants à plumes : les poules du Potager du Roi. C’est l’association Picorama qui est en charge de l’entretien de cette basse-court à vocation avant tout pédagogique. « Les membres de Picorama s’occupent du lieu et viennent nourrir les poules au quotidien », explique Aurélia, étudiante en DEP2Deuxième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M1. et présidente de l’association.

Depuis 10 ans, Picorama œuvre pour l’apprentissage d’une « autre façon de jardiner », en accord avec une gestion agroécologique du jardin. « Nos poules nous permettent de faire du compost avec lequel les étudiants amendent le sol, par exemple », explique Aurélia. Au-delà de l’aspect pédagogique, l’association est aussi synonyme de partage et de convivialité : « Quand je suis arrivée en APAArts, Paysage, Architecture, année post-bac pluridisciplinaire et commune à l'École nationale supérieure de paysage, l'École nationale supérieure d'architecture de Versailles et l'École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy., c’est grâce à Picorama que j’ai pu rencontrer les étudiants des autres promotions aussi rapidement. On peut créer des liens fort pendant les chantiers et les sessions de jardinage », raconte Aurélia.

Aujourd’hui, l’association compte une trentaine d’adhérents. Certains participent à des chantiers, d’autres viennent plutôt nourrir les poules, d’autres encore s’investissent dans des événements. « Au début on ne se rend pas forcément compte du travail que ça représente, comme l’organisation des chantiers, la communication, la commande du grain… », confie Aurélia. « Mais ça permet de prendre des responsabilités et de développer son sens de l’initiative. Et en tant que présidente, j’ai appris à donner des tâches aux gens, à créer des équipes… On peut dire que Picorama m’a aidée à acquérir des compétences en management ! ».

Cette année, une nouvelle équipe sera élue au bureau de l’association. Des chantiers seront organisés et la clôture abîmée du poulailler devrait être réparée avec le soutien de l’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage.

> Suivez les actualités de Picorama sur Instagram : @association_picorama

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