Qui sommes-nous ?

L'École nationale supérieure de paysage

Selon Bernadette Blanchon-Caillot, à propos de la création de la Section du paysage et de l'art des jardins en 1945 à l'École nationale d'horticulture de Versailles, "Les futurs diplômés auront donc à se situer vis-à-vis d’un double héritage ; d’une part celui de J.-C.-N. Forestier et des pères de l’urbanisme moderne, d’autre part celui du retour en force de la dimension horticole".

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Repères

Établissement de référence au plan international dans le domaine du paysage, l’École nationale supérieure de paysage est la première école française de formation des paysagistes, à la fois par son antériorité, par le nombre annuel de ses étudiants et par son réseau d’anciens diplômés. La diversité des profils, la diversité des parcours, l’adossement à la recherche et à la création, l’inscription sur deux sites, à Versailles et à Marseille, l’ouverture internationale, constituent la richesse et la spécificité de l’établissement, qui déploie son offre de formation suivant quatre directions :

    Le métier de paysagiste concepteur est accessible par la formation conduisant au Diplôme d’État de Paysagiste (DEPDiplôme d'État de Paysagiste). Grâce à son implantation à Versailles et à Marseille et à un réseau dense de partenaires, l’École nationale supérieure de paysage offre une diversité de parcours unique au niveau national, préparant les futurs professionnels à devenir acteurs de la transition écologique et de l’aménagement du territoire.

    L’accès à la formation conduisant au DEPDiplôme d'État de Paysagiste s’effectue par un concours commun aux quatre établissements d'enseignement supérieur habilités à délivrer le diplôme : l’École nationale supérieure de paysage, l’École de la nature et du paysage de Blois, l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille. Le concours comporte une voie externe et une voie interne pour l’accès en 1re année. Il propose une admission sur titre pour l’accès en 2e année. L’accès à la formation menant au DEPDiplôme d'État de Paysagiste est ainsi sélectif.

    Le succès au concours d’entrée suppose maturité, affirmation d’une personnalité et savoir-faire spécifiques. Pour atteindre cet objectif, l’École nationale supérieure de paysage propose aux bacheliers d'entrer à post-bac dans le Cycle préparatoire aux études de paysage sur deux ans : une année pluridisciplinaire Arts, Paysage, Architecture (L1), commune avec l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles et l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, suivie de la Classe préparatoire aux études de paysage (L2).

    L’École nationale supérieure de paysage propose des parcours de recherche et de création en paysage et projet de paysage jusqu’au niveau doctoral. Ces parcours sont inscrits dans des pôles universitaires d’excellence : l’Université Paris-Saclay et CY Cergy Paris Université. Ils s’appuient sur un laboratoire de recherche, le Laboratoire de recherche en projet de paysage, des chaires partenariales et le programme vallée de la Seine.

    Le Certificat d’études supérieures paysagères (CESPCertificat d’études supérieures paysagères) propose, à Versailles et à Marseille, une formation professionnalisante et transversale de haut niveau dans le domaine de la conception de paysage. Ce cursus d’un an vient nourrir et compléter une formation supérieure initiale, qui a pu
    se prolonger par une expérience professionnelle où l’apprentissage du projet de paysage se révèle pertinent.

    La VAE offre la possibilité pour des personnes ayant une expérience professionnelle salariée, non salariée ou bénévole, d’avoir accès à une formation ou de solliciter l’obtention d’un diplôme. L’École nationale supérieure de paysage met en œuvre, pour l’ensemble des écoles délivrant le Diplôme d’État de Paysagiste, un dispositif de validation des acquis de l’expérience pour l’obtention du Diplôme d’État de Paysagiste.

    L’École nationale supérieure de paysage développe par ailleurs un programme de formation continue ciblé : La Pépinière permet aux jeunes professionnels de démarrer leur activité et accompagne des professionnels expérimentés dans les mutations de leurs métiers.

    La formation de Concepteur et créateur de jardin dans le paysage (CCJPConception et création de jardin dans le paysage) s’obtient au terme de deux années proposées à mi-temps et vise à l’apprentissage de la démarche de projet et de la maîtrise d’œuvre du projet de conception de parcs et jardins.

    Les crises récentes remettent au premier plan la question de l’environnement et du soin qu’on lui doit. Le jardin est l’un des lieux où se construit cet équilibre. Apprendre ou réapprendre les pratiques jardinières, à la fois économes en ressources, contribuant au maintien de la biodiversité, participant à la qualité des paysages et répondant à des usages alimentaires ou de bien-être : telle est l’ambition de l’offre de formations ouvertes au grand public sur le site historique de l'école, au Potager du Roi, et à Marseille dans le cadre du programme Jardiner le paysage méditerranéen.

    Chiffres clés

    • 1 école sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
    • 2 sites exceptionnels à Versailles et à Marseille
    • 110 diplômés par an, près de 40 enseignants et 250 vacataires
    • 1 offre complète de formations : le Diplôme d’État de Paysagiste, conférant le grade de master, le diplôme de Concepteur et créateur de jardin dans le paysage, inscrit au RNCPRépertoire national des certifications professionnelles, le Certificat d’études supérieures paysagères, l’implication dans des graduate schools universitaires d’excellence pour la délivrance de masters et doctorats en paysage, des formations courtes à destination des professionnels et du grand public
    • 16 accords de coopération et d’échanges internationaux
    • 1 Laboratoire de recherche en projet de paysage, qui compte plus de 40 membres
    • 1 Fondation universitaire et 4 chaires partenariales
    • 7 000 m2 de bâtiments classés
    • 9 hectares de jardins de production, d’expérimentation et de transmission ouverts à la visite
    • 1 FabLab équipé des dernières technologies
    • 1 Centre de documentation spécialisé avec 60 000 références et un fonds d’archives du 17e siècle à nos jours
    • 1 large réseau de partenaires

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