Édito

Nous avons tous accès au paysage. C’est un environnement, des horizons, des ambiances, des lumières, la beauté d’une composition, d’un patrimoine. C’est tout ce qui fait la qualité et la spécificité de chacun de nos espaces de vie.

Le paysage est vivant. Il résulte d’une accumulation d’interventions dans le temps, humaines ou naturelles. Il change en permanence et nous sommes tous des acteurs de cette transformation.

À l’heure de l’anthropocène, notre responsabilité est immense. Le paysage reflète le soin que nous témoignons à notre environnement et à ceux qui nous entourent. Il est aussi l’empreinte des altérations et des dégradations que nous causons autour de nous, il est révélateur de nos erreurs.

Le paysage, c’est la relation commune et partagée que nous tissons avec notre environnement. C’est un bien commun. L’École nationale supérieure de paysage est une école du « bien commun ».

Aujourd’hui, nous savons que nous devons produire autrement, nous alimenter autrement, nous déplacer autrement, diminuer notre empreinte environnementale si nous voulons transmettre aux générations futures un monde vivable.

Analyser un espace dans l’esprit du jardinier attentif à son sol, à son humus, au vivant qui le constitue et à toutes les interactions qui le rendent résilient, penser et concevoir des lieux ouverts et des espaces publics de qualité, de la petite échelle du jardin à l’échelle du grand territoire rural ou urbain, proposer des transformations pour répondre à des usages responsables : telles sont l’attitude et la démarche du paysagiste. Et tels sont l’esprit et l’objet des formations qui sont proposées par l’École nationale supérieure de paysage.

L’École nationale supérieure de paysage est l’héritière d’une histoire de la pratique et de la science du paysage, faite de multiples apports prestigieux, de croisements et de confrontations d’idées et d’influences. Sur son site historique, au Potager du Roi, elle tisse un lien intime entre l’héritage du paysagisme classique, de l’horticulture et les questions d’avenir sur la ville fertile.

L’École nationale supérieure de paysage est une école qui forme des professionnels reconnus dans leurs domaines. Depuis la conception de jardins jusqu’à la conception et l’architecture de paysages, tous les parcours de formation sont interdisciplinaires et associent experts de haut niveau et chercheurs.

L’École nationale supérieure de paysage est un établissement impliqué dans des coopérations universitaires et scientifiques, sur ses deux sites de Versailles et de Marseille. Référente dans son domaine, au sein du réseau des grandes écoles du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, elle est membre de l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires, qui réunit à ses côtés des compétences en architecture et urbanisme, et de CY Alliance, rassemblant plusieurs grandes écoles de la création.

L’École nationale supérieure de paysage est aussi une institution ouverte sur le monde, impliquée dans des échanges et des partenariats pédagogiques, de recherche et de création internationaux. Enseignants professionnels, professeurs invités, voyages et cursus à l’étranger, recherche de rang international, résidences de concepteurs et d’artistes, en sont les différentes facettes.

L’École nationale supérieure de paysage est enfin un acteur de son territoire, partenaire de réseaux citoyens, d’entreprises, de collectivités publiques. C’est un lieu inclusif et ouvert à la diversité, par la multiplicité des parcours et des profils de ses étudiants.

Découvrez dans ce guide l’ensemble des formations proposées par une école de l’avenir.

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