Biographie

Flora Rich est doctorante au LarepLaboratoire de recherche en projet de paysage depuis novembre 2021.

Diplômée de l’École des arts décoratifs de Paris en 2011 et de l’École nationale supérieure de paysage en 2016, Flora Rich a une double formation de designer et de conceptrice de jardin. Ces deux approches du projet ont donné naissance à une démarche de création multiscalaire entre art et recherche appliquée, qui explore la faculté qu’ont objet, jardin et paysage à se faire les intermédiaires d’un renouvellement de la relation de l’humain et des sociétés à la nature. En parallèle, elle collabore entre 2016 et 2019 avec le Bureau d’études de Gally (78), où elle apprend à maîtriser les différentes phases du projet de conception paysagère.

En intégrant en septembre 2019 le parcours Théories et démarches du projet de paysage du Master 2 Agrosciences, Environnement, Territoires, Paysage, Forêt porté par AgroParisTech et accrédité par l'Université Paris-Saclay, Flora Rich s’ouvre à une réflexion théorique et méthodique sur le paysage. Elle participe à plusieurs programmes de recherche, dont le POPSU-Territoires mené dans la commune de Magny-en-Vexin (Val-d’Oise), puis l’ANRAgence nationale de la recherche Digues dans les marais de la Dives (Calvados). Elle y fait l’analyse des trajectoires paysagères de ces deux sites, en articulant démarche géohistorique et démarche prospective en lien avec la transition écologique et le changement climatique.

Inscrite en thèse depuis novembre 2021, sa recherche-action porte sur l’étude de la transition socio-écologique au prisme des pratiques potagères des habitants de petites villes situées en Ile-de-France. Pour ce faire, Flora Rich récolte des données issues d’une analyse cartographique diachronique traitée en SIGSystème d'Information Géographique, et d’entretiens menés auprès des habitants.

Publications

  • Rich F., Petit-Berghem Y., 2022, « La place des jardins et des pratiques jardinières dans la revitalisation des petites villes sous influence métropolitaine : le cas de Magny-en-Vexin (Ile-de-France) », Nouvelles Perspectives en Sciences Sociales, numéro thématique "Agriculture urbaine : vers une reconfiguration des liens sociaux et territoriaux", vol 17, n°2 (à paraître).
  • Rich F., Douillard T., Petit-Berghem Y., 2022, Robinet N., Lempérière G., Jolly G., 2021, « Trajectoire paysagère des digues fluviales confrontées aux risques côtiers : le cas des marais de la Dives (Calvados, France) », Geocarrefour, (à paraître).
  • Rich F., Petit-Berghem Y., 2022, “Le jardinage urbain, un support pour une démarche de médiation paysagère dans les petites villes sous influence métropolitaine ? », Développement durable et territoires (soumis).

Rich F., Hirano Y., 2019, « Tokyo, les marges de la mémoire » Jardins, n°8.

  • 2021, Septembre : Lempérière G., Rich F., « Géohistoire des marais de la Dives (Calvados, France) et littoral endigué : des trajectoires paysagères confrontées à la gestion des risques côtiers », Communication dans le colloque international D’arbres et d’eaux. Géohistoire, mobilité et hybridité des zones humides boisées, organisé par Marc Galochet (GHFF et CNFG) et Bertrand Sajaloli (GHZH et CNFG).
  • 2021, Janvier : Rich F., Vilan L. et Vidal R., « Des pratiques jardinières aux aménités urbaines, ou le chemin d’une appropriation collective de l’espace magnytois », Communication dans le séminaire Habiter les campagnes urbaines : retour et renouveau. Acte 1 : Les formes de revitalisation, organisé par Viviane André, Yankel Fijalkow (CRH-LAVUE), Valérie Kauffmann et Marcela Conci (CAUE91) et Monique Poulot-Moreau (Mosaïques).